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Le téléphone sonne, radio France Inter
(24 septembre 2018)
Écoles et méthodes alternatives sont-elles plus efficaces que l’éducation nationale qui serait donc trop figée, trop classique ?
Ne perdons pas de vue aussi que les frontières entre les méthodes sont heureusement poreuses.
Quand on est parents, l’angoisse de l’école, existe parfois autant que chez les enfants tous petits.
Est-ce que j’ai fait le bon choix d’établissement ? Est-ce que la pédagogie va convenir à mon fils ? Et si ma fille ne s’adaptait pas ? Est-ce que l’école, telle que je la connais moi, n’est pas trop vielle / trop figée / trop source d’angoisse ?
Qu’est-ce qui est important pour que mon enfant soit armé: Le goût d’apprendre ? Le goût des autres ?
Sans parler de ceux qui ont de vrais soucis d’adaptation à l’école. Et qui ont besoin d’une pédagogie totalement différente pour leur développement. Y-a-t-il des méthodes, des écoles alternatives meilleures que les autres?
On connait ce qui existe, Montessori, Freinet et d’autres. Autant d’école qui ne sont pas forcément hors contrat.
C’est bien de le souligner.
Mais parfois oui. Et donc, et c’est bien le reproche qui est fait parfois, réservées à des enfants privilégiés, qui ont déjà un background grâce à leurs parents, ce qui permet à l’école de s’éloigner plus facilement des sentiers battus.
Pourquoi ces écoles cela dit, ont-elles le succès qu’on leur connait ? Est-ce une perte de confiance dans l’ Education nationale ? Comme on perd confiance dans les institutions.
Au fond, comment je sais, ce qui serait le mieux pour mon enfant ? C’est tout l’objet de notre discussion ce soir.
Les invités
Philippe MeirieuProfesseur émérite en sciences de l’éducation
Patricia SpinelliDirectrice de l’Institut Supérieur Maria Montesseri
Une bonne émission dans laquelle il était plaisant d’entendre M. Meirieu défendre les multi-niveaux, parler du manque de formation et révéler la difficulté d’être novateur dans le métier d’enseignant.